dimanche, mai 28

Jour simple

Côte d'abraham, vue du parc
Au coeur de la mort, la vie

jeudi, mai 25

Le banc

Des fesses caressent
le banc du parc

occupé à épier
les voisins
du coin










Assise
parmis les tulipes
jolies


je me laisse
bercer
par celui
qui murmure
des mots doux
à sa guitare

lundi, mai 22

Intérieur

Fausses perspectives d'un regard retenu
par un coude mal placé pour étendre sa plume

Dedans, les plantes envient la pluie



mercredi, mai 17

La cour d'école

L'école de cartier est un lieu propice pour s'exprimer
les enfants courent, crient, rient et sautent pour se défouler
peut-être juste pour sentir la vie

Assise dans un coin de la cour à essayer vainement
de gribouiller quelque chose sur le papier trop blanc
Ambre m'a abordée

Très motivée à l'envie de "voir" ce qui pouvait y avoir sur cette feuille blanche,
mais ne voulant pas me brusquer peut-être, de peur de me voir refermer le carnet
elle se racontait tout en m'écoutant aussi me dire
Nous avons ainsi faite connaissance un brin.

Elle m'incita à la remplir le vide par ses petites commentaires entre deux échanges
des phrases du genre:
Un nez... maintenant il a besoin d'un nez et d'une bouche..
voila... ça respire beaucoup mieux

ainsi s'est construite cette page tout au long.





Et une dernière
toujours vue de cette cour
vide ou presque le soir...

vieux démon qui guette

mardi, mai 16

Évolution

Hé !

Cet espace débute sous la forme d'un carnet de croquis estival.
La ville, la campagne, les voyages interrieurs...
On verra bien où la vie se faufilera,

comment cet univer se définira. Bienvenue !
Pour commencer, une vue de ma cuisine.